À quoi sert une chanson si elle est désarmée ?
Me disaient des chiliens, bras ouverts, poings serrés…
Ce que chante Julien clerc les Quilapayún l’appliquent depuis la création du groupe à la fin des années 60. Indiens mapuches très sensibles aux préoccupations sociales et politiques du moment, Quilapayún se retrouve au premier plan de l’actualité politique pendant l’élection présidentielle de 1970 appuyant activement la campagne victorieuse de Salvador Allende.
Nommé ambassadeur culturel du Chili par Salvador Allende Quilapayún devient une figure de proue de la Nueva Cancion chilienne dans le monde entier.
L’été 1973 après avoir participé à une immense manifestation de soutien au gouvernement d’Allende, le groupe part en tournée européenne avec deux principaux rendez-vous le 9 septembre à la Fête de l’Humanité et le 15 à l’Olympia.
Quilapayún devait rentrer au Chili dans la foulée mais l’histoire en décide autrement : Le gouvernement d’Allende est renversé le 11 septembre par un le coup d’État mené par Pinochet.
Le groupe, demande l’asile politique à la France. Quinze ans d’exil commencent. L’année 1988 marque le retour de la démocratie au Chili après le référendum qui refuse la prolongation du mandat du Général Pinochet et la fin à leur exil.
Pour en savoir plus sur la musique des mapuches, la chronique d’Aliette de Laleu sur France Musique
